Publié sur Facebook le 23 novembre 2023.

 

Parthenay pas-à-pas.

L’ouvrage « Parthenay remarquable » contient des cartes très jolies mais difficilement lisibles. En outre, de nombreux repères ne sont pas correctement positionnés. Si le repère 1 est correct pour le gué de Rézard, le repère du pont de la Logette se retrouve au niveau de la base de loisirs, celui de la base de loisirs sur le centre d’imagerie médicale, etc. Pour le centre ville, la profusion des repères rend la carte illisible, voire inutile. Je profite donc de cette situation pour annoncer que je prépare un ouvrage sur Parthenay avec des cartes sans doute moins jolies, mais plus lisibles, dont la parution est prévue l’année prochaine. C’est un livre promenade pour découvrir les facettes connues et méconnues de la commune. Je mets ici le plan concernant la rue de la Porte avec le début du texte.
« La rue de la Poste ». « Cette rue reliait la motte castrale à l’éperon Saint-Jean et longeait les fortifications du XIe siècle (ligne bleu) qui seront remplacées au début du XIIIe siècle par de solides murailles de pierre (ligne verte).
Jusqu’en 1882, cette rue portait l’appellation « rue Tête-de-Cheval » du nom d’une auberge du Moyen-âge qui est citée en 1403 et dont la localisation reste incertaine.
Dans la partie haute de cette rue se trouvait la maison de l’abbaye des Châteliers (MAC) qui fut donnée aux religieux en 1196. Dans ce même secteur, il y en avait une qui dépendait de la commanderie de Saint-Rémy de Verruyes (MSR), une autre de la commanderie de la Boissière-en-Gâtine et une dernière de la Petit-Lande-de-Gourgé.
Le cimetière de l’église Saint-Laurent se trouvait en face de cette maison et il est cité en 1412. Nous évoquerons l’église Saint-Laurent (ESL) plus loin dans cet ouvrage.

La rue Jean-Macé, nommée ainsi depuis 1909, n’était qu’une ruelle dans sa partie ouest. Elle est dite « ruhette tendans de la Grand ruhe de la Teste du Cheval a leglise Saint Laurent » en 1610. Elle prend sa physionomie actuelle en 1854. Quant à la partie est, elle fut complètement percée en 1876 avec l’installation des écoles de filles (EF) et de garçons (EG). »

 

 

 

Albéric Verdon : https://gatine-parthenay.fr/

 

 

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