Bourson (Gabriel)

1872-1907. Né le 24 août 1872 à Parthenay. Élève de l’école vétérinaire d’Alfort, diplômé en 1870. Vétérinaire à Parthenay, 1872-1928. Il participe à la guerre de 1870-1871 comme vétérinaire militaire avec l’armée de Sedan et lors du siège de Paris. Il s’installe à Parthenay en novembre 1871 et le fait savoir par voie de presse. Il est vétérinaire sanitaire chargé de l’inspection de l’abattoir, membre de la Société vétérinaire des Deux-Sèvres, 1879-1907. {GL}

Bourson (Georges)

1868-1883. Bachelier en science. Douze ans de service au collège, professeur de mathématiques en 1879. Part pour Saint-Maixent en 1883. {GL}

Bourson (Pierre Paul Jean)

1823-1891. Né à Aix-en-Provence le 17 avril 1823. On le trouve sur la liste des conscrits de Parthenay en 1843, alors qu’il est chef d’orchestre à Luçon. Professeur de musique, il est nommé chef de musique de la Garde nationale en 1847. Fils aîné, il est expulsé avec son père Pierre Bourson et son frère cadet à St-Brieuc en 1852 (ils demeuraient dans l’actuel presbytère Ste-Croix en 1849-1852 qui est acheté par la ville cette dernière année). En 1852, étant à Nantes, il écrit une lettre d’excuse au général Allard. On le retrouve à Parthenay en 1857 et il prononce un discours pour un premier spectacle dont on ignore le contenu. Il avait écrit un discours en vers en 1856. Chef de musique militaire, il est à l’initiative de la création d’un orphéon en 1860 et d’une société musicale de fanfare qui voit le jour à Parthenay en 1861 et qui donne sa première aubade place du Drapeau le 28 avril 1861. Elle devient ensuite la Société de Sainte-Cécile, qu’il dirige. En 1864, Paul Bourson est récompensé par les meilleurs prix d’un concours national organisé à Paris. Il est dit d’une de ses partitions qu’elle est une de celles qui nous ont été la plus sympathique par la largeur du style, l’élégance des détails et la pureté de l’harmonie. C’est un artiste de talent dont l’honorabilité, les qualités du cœur, le dévouement à sa famille sont connus et appréciés par tous ses concitoyens. Professeur de musique fixé à Parthenay depuis plus de 20 ans, on lui confie le cours de musique et de chant lors de la réouverture du collège en 1865. Il rachète l’imprimerie et la librairie de M. Béduchaud après avoir obtenu son brevet le 25 mars 1865. Dès les premiers numéros du journal qu’il dirige, paraissent des écrits qui critiquent la vie parthenaisienne d’alors. S’en est fini des calmes éditoriaux de son prédécesseur. En 1866, il demande la création d’une bibliothèque et d’un musée. En 1869, son opposition à l’empire favorise l’installation de l’imprimerie de M. Robichon de tendance cléricale et légitimiste. Il se dit imprimeur en caractères dans une pétition de 1872 et habite rue Bombarde (le jardin donne sur la rue des Vaux, et s’y trouve encore en 1891). Nommé professeur de musique à l’École normale en 1873, il l’est toujours en 1881. Il cède son imprimerie à Émile Seguy fin 1879. Professeur de musique vocale au collège en 1881. Professeur de musique aux écoles de filles et de garçons en 1882. {GL}

Bourson (Paul)

1868-1873. Bachelier ès science, maître répétiteur au lycée impérial de Tours, nommé professeur de mathématiques au collège de Parthenay le 10 mars 1868 à la place de Dutreilh. Professeur de sciences physiques et naturelles en 1873. {GL}

Bourson (Paul)

Professeur de musique, 1903. {GL}

Albéric Verdon : https://gatine-parthenay.fr/